Le projet mené dans le cadre du module BP53Num a consisté en la production d’un jeu sur podcast visant à travailler la notion de ‘portrait ‘. Projet interdisciplinaire, il a concerné les disciplines des Arts visuels et du Français.
Il s’agissait pour les élèves de réaliser le portrait dessiné d’un personnage, puis d’enregistrer sa description à l’aide de l’application Dictaphone sur IPad. Les portraits ont ensuite été transformés en podcasts et déposés sur la plate-forme Scolcast.
Différents objectifs techniques et d’éducation aux médias ont structuré le projet. J’ai notamment tenté de travailler les notions de son de qualité et de podcast. J’ai ensuite initié les élèves à l’utilisation du Dictaphone, en essayant de les rendre les plus autonomes possibles par la modélisation.
Le projet s’est déroulé par étapes en fonction de l’avancée des élèves, en nous répartissant les tâches ma Prafo et moi. Il serait intéressant de repenser le projet en ateliers, car il aurait été difficile d’avoir une gestion de classe adéquate si j’avais été seule. Cette forme de travail aurait également permis aux élèves d’avoir une vision plus claire du projet dans sa globalité.
En ce qui concerne la différenciation, le projet a permis aux élèves plus avancés d’approfondir la description de leur personnage. Quant à celles et ceux qui avaient plus de difficultés, ils ont pu s’ appuyer sur les grilles de critères. Pour aller plus loin, j’aurais souhaité que les élèves ayant des difficultés à rédiger puisse plus théâtraliser leur texte, voire improviser en se basant sur des mots clés. Quant à la phase d’enregistrement, un vrai tutorat entre pairs aurait été intéressant à mettre en place.
Finalement, en ce qui concerne la pertinence du projet, je dirais, en me basant sur le modèle de Ruben Puentedura, que l’utilisation du numérique n’a pas été qu’une simple substitution : il a contribué à l’émergence de nouveaux apprentissages. Le numérique a apporté une modification fonctionnelle de l’activité, dans le sens où il a permis de varier les supports grâce à l’enregistrement de podcasts et d’offrir aux élèves un autre moyen d’accès à la tâche. Finalement, un jeu audio n’aurait pas pu être réalisé sans l’entremise du numérique.
Le thème de la journée était le tournage d’un dessin animé, thématique intéressante car accessible à toutes et tous, même aux plus jeunes. Le spectre d’âge variait en effet de 6 ans à 10 ans.
La journée a débuté avec une initiation pour nous, étudiant.es, au logiciel Stop Motion Studio Pro sur Ipad. Nous étions toutes et tous novices; et pourtant nous avons rapidement réussi à prendre en main le logiciel. Bien qu’une formation complémentaire aurait certainement été utile pour aller plus loin, s’initier à l’animation est tout à fait faisable et ne demande pas de connaissances particulières.
L’après-midi, nous avons introduit les concepts de dessin animé et de “stop motion” à l’aide de produits finis réalisés par des élèves. Nous nous sommes ensuite rapidement mis au travail. Les enfants ont travaillé en groupe, d’âges différents, les plus grands aidant les plus jeunes. Après une phase de brainstorming afin de dessiner le scénario de leurs histoires, ils/elles ont construit les décors, choisi leurs personnages et se sont lancé.e.s dans le tournage. La patience et la persévérance de certain.e.s a été mise à rude épreuve lors de la prise de vue! Il est en effet nécessaire de prendre plusieurs dizaines de photos à la suite pour avoir un rendu acceptable.
A la fin de la journée, chaque groupe avait réalisé un court métrage que nous avons visionné ensemble.
Avec un petit groupe de participantes, nous avons passé un après-midi sur le thème des Fake News et la diffusion d’informations. Un premier objectif était de sensibiliser à la réflexion autour des informations que nous recevons de la part des différents médias. Mais n’oublions pas que nous étions en vacances : l’autre objectif était de faire passer un bon moment à nos visiteuses, original et valorisant leur créativité.
La première activité fut d’afficher plusieurs images tirées d’internet sur les murs du Future Classroom Lab. À l’aide d’une fiche de route, les enfants devaient estimer si une image était réelle ou “fake”. Au moment de la mise en commun, commun, nous nous sommes demandés depuis quand la retouche d’images est pratiquée. Depuis … l’invention de la photographie (bien avant Photoshop donc). Tout le monde est sidéré, même les étudiant.e.s HEP.
Pour continuer sur cette belle lancée et rester dans l’actualité, nous lançons un Kahoot (un questionnaire interactif en ligne, qui se joue sur IPad) sur le thème de la désinformation autour du covid-19. Le vaccin donnerait-t-il la langue bleue? La clé de la guérison serait-elle d’ingurgiter du gel hydroalcoolique?
Ensemble nous visionnons une courte animation “Un jour une question” à propos du travail de journaliste, de la récolte des informations à leur diffusion, en passant par leur vérification. La suite logique pour nos petites reporters en herbeétait alors d’aller réaliser un micro-trottoir dans les rues du quartier de Sévellin. Équipées de micros enregistreurs, elles sont donc parties à la recherche de volontaires pour répondre à leurs questions sur les représentations du covid-19 et le vaccin.
De retour au lab, les ingénieuses demoiselles ont réalisé une émission pour la radio des écoles, RadioBus. Elles ont pu sélectionner des musiques, créer et interpréter une interview loufoque entre une savante folle et une journaliste, ou encore animer l’émission dans son ensemble, telle des professionnelles. Le tout, en y ajoutant leurs interviews micro-trottoir !
En bref, voilà encore un après-midi placé sous le signe de l’apprentissage ludique !
Pour les étudiant.e.s de la HEP qui ont conçu et animé les activités.
A quoi ressemble l’après-midi de journalistes enquêtant sur les Fake News ? Nous nous sommes retrouvé.e.s au FCL pour en savoir plus. Tout d’abord, nous avons appris à regarder avec attention des images pour ne pas tomber dans le piège. Quel cadrage, quelles contrastes, quelles sources? Ensuite nous avons fait un petit quiz pour tester nos connaissances sur le Coronavirus, puisque ce sera le thème de notre émission spéciale. Pour lancer la composition de notre émission, on choisit les musiques et les interviews. On rédige ensuite les questions et on apprend à utiliser les micros pour notre micro-trottoir. Nous nous promenons dans le quartier à la recherche de personnes à interviewer. De retour avec nos enregistrements, c’est le moment de composer nos interventions. Heureusement les iPads permettent d’enregistrer nos textes au moyen de la dictée vocale. Puis on s’entraîne avec Luma, qui a fait de la radio. Quand on est enfin prêt.e.s, on passe à l’antenne, en direct. Notre émission sera diffusée sur radiosbus.fm, radio FCL Hep Vaud, les vendredi, samedi et dimanche en fin de journée. Quelle aventure, la vie de journalistes en herbe !
Découvrez notre chronique sur le blog du radiobus !
Un jeu pour faire connaissance
Puis un jeu d’observation pour débusquer des images truquées ou mensongères.
Pas facile de trouver la bonne réponse
Heureusement, on travaille en groupe
Les résultats sont surprenants.
Sur le Covid aussi il y a beaucoup de fasses nouvelles. Grâce à un quiz, nous apprenons à mieux les connaître.
Comme journaliste, nous décidons de mener l’enquête à partir des questions suivantes.
Mais avant de partir, un peu de sport …
Ces étudiantes HEP sont les reines de la corde à sauter.
Micros en main
C’est le moment de rédiger ses textes ..
puis de les apprendre ..
… avant de passer à l’antenne !
Nos interview sont top
On garde son calme.
Et on termine l’après-midi par une chanson en karaoke.
Aujourd’hui lundi 22 février, notre sympathique équipe d’explorateur.trice.s du numérique devait concevoir, puis réaliser la ville du futur, une ville où les robots seront rois, bien entendu. Nous avons d’abord esquissé les plans de notre ville, puis nous avons découvert les robots qui pourraient l’animer.
Thymio et Ozobot qui suivent des lignes, mais peuvent aussi avancer et éviter des obstacles. Avec Thymio, nous avons constaté qu’il était possible de construire des trains très élégants.
Sphero qui se déplace à grande vitesse et peut aussi se déplacer dans l’eau.
Lego Spike qui nous a permis de programmer des voitures bien curieuses.
Avec ces connaissances, nous avons pu débuter la construction des nos maquettes, toutes plus créatives les unes que les autres. Bravo à toute l’équipe pour la magnifique motivation et la collaboration sans faille. Le travail a été intense jusqu’à la dernière minute. >> La présentation vidéo de nos réalisations
A quoi ressemblera la ville du futur ?
Nous discutons de notre plan
Nous esquissons la circulation dans la ville
Si on veut un train pour éviter les voitures, comment le réaliser avec des robots ?
Nous découvrons les différents robots de la ville, l’ozobot ou la voiture du futur.
Avec les lego spike on peut construire toutes sortes de véhicules et créatures.
Plusieurs Thymios peuvent former un train si on connaît leurs modes.
Ou une licorne si on a de l’imagination.
Grand prix du jury, le Thymio lincorne.
Thymio peut aussi dessiner.
Avec Sphero, tout est possible, même les étangs colorés.
La construction de la ville débute …
Tous les matériaux sont permis.
Ici on conçoit une ambitieuse route suspendue.
Dans cette ville, Thymio suit la piste et Ozobot circule sur des rails surélevés.